LES ARBRES

Il y a beaucoup à découvrir et à dire sur ces êtres vivants que sont les arbres car,  au-delà de leur apparence, il y a toute une dimension que la plupart des humains ignorent et qui mène à communiquer et à dialoguer avec eux afin d’établir une véritable amitié,  à  mieux comprendre le monde végétal et à le protéger au lieu de l’exploiter et   l’agresser.

C’est pourquoi, il me semble important de donner quelques informations, éléments et découvertes susceptibles de faire prendre conscience au lecteur qu’il est possible et souhaitable d’entrer dans l’intimité des arbres.

En dehors de cette rubrique spécifique, vous pouvez trouver, sur ce site, quelques articles et photos disparates dans d’autres rubriques : « L’arbre », « Ces arbres qui soignent », dans la rubrique « Spiritualité, philosophie, sciences du vivant, informations » ; « Le chêne du Roi, dans la forêt de Bride, et le chêne de Petit Rohrbach », dans la rubrique du même nom ; « Hêtre, mon ami l’être », dans la rubrique « Les Esprits de la Nature » ...

"C'est une triste chose de savoir que la nature parle et que les hommes ne l'écoutent pas." Victor HUGO

Témoignage d’Elyane

Voici le témoignage d’Elyane qui rapporte l’expérience enrichissante qu’elle a vécu avec un chêne qu’elle appelle « Ouali ». Je lui laisse la parole :

« Histoire insolite par son contexte

Histoire surprenante pour un non initié

Histoire pourtant vraie pour l’avoir vécue.

Mon initiation au Reiki m’a permis d’accéder à des niveaux énergétiques subtils, qui m’ont rendue très réceptive à des signes ou à des situations que certains ne pourront croire !

Ces énergies de la force vitale me permettent de donner des soins énergétiques à quiconque veut les recevoir ( bien que chacun d’entre nous ait cette qualité, mais encore faut il la «  réveiller » et en prendre conscience : indispensable ).

Ces soins apportent le calme, la paix, la sérénité, le bonheur, l’amour et équilibrent les corps subtils que nous possédons au-delà du corps physique. La santé étant le reflet d’un parfait équilibre énergétique à travers les chakras et le corps physique.

Bref, cette petite introduction me permet à présent de vous raconter ma belle histoire et le bel échange avec OUALI.

                Je m’intéresse depuis quelques mois à «  l’énergie des arbres », leur pouvoir énergétique et l’aide qu’ils apportent à notre transformation intérieure pour faire remonter bon nombre de qualités, oui, de qualités car chaque arbre, de par sa propre vibration, émet une disposition spécifique et particulière :

                Ex  : le pin : lumière et vitalité

                       Le sapin : fluidité

                        Le hêtre : confiance et sérénité

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Un jour du mois de juillet, lors de ma promenade dans ce beau parc de Villeroy, à Mennecy ( 91), j’ai voulu faire une expérience avec un arbre :

Je me suis approchée d’un chêne, trapus, vieux sans doute, bien droit, bien en branches, bien feuillu , et  qui exprimait la force, le pouvoir, l’invincibilité, la longévité et…la sagesse.

(Les Druides pratiquaient des échanges énergétiques sous le chêne)

Je me suis adossée à son tronc, me suis mise en méditation (calme intérieur, et respiration) et j’ai demandé à ce chêne :

s’il était content, alors il me vient ceci :  « oui, mais pendant des années tu es passée près de moi sans me voir ! » 

s’il se donnait un nom (pourquoi pas !) ; il me semble me venir « OUALI ! » (après recherche ultérieure, je découvre que ce nom d’origine arabe signifie «  gouverneur, qui vit près de dieu, Saint » )

Je le remercie de cet échange et je rentre chez moi très surprise.

C’est à ce moment que je cherche l’origine du nom de OUALI (que je ne connaissais pas ) sur internet : outre ce que je viens de mentionner sur sa signification , je prends connaissance du fait que ce nom a été donné pour la première fois en 1946 ( soit l’ année de ma naissance) !

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Quelques jours plus tard, je retourne près de « mon » chêne, et, devant moi sautillait un  merle  qui semblait handicapé  car, à mon approche, il ne s’est pas envolé ! Je m’accroupis près de lui mais je ne le touche pas pour ne pas lui transmettre mon odeur, car il serait, sans doute, rejeté par les siens ! Je le vois tout doucement se glisser dans les ronces au pied de l’arbre et ne plus bouger !

Je m’adosse donc à mon ami OUALI, et je rentre en méditation (vide intérieur de toute pensée) : une belle image se présente à moi en couleur sepia  , je tiens dans mes deux mains le merle, lui transmets mon énergie de «  vie » et de «  guérison » puis l’image disparait .

Je quitte le tronc, et j’entends près de moi dans les ronces, sautiller le merle, puis il s’envole dans la forêt !

J’ai raconté cet évènement à mon Maitre Reiki, qui m’a bien confirmé que j’ai soigné, par la pensée, par mon intention de guérir, ce merle ! (Une pensée étant une vibration et, dans ce cas, de guérison !) : ouvrir son cœur…

Chacun est, bien sûr, libre de croire ce qu’il veut sur cette histoire, mais je l’ai bel et bien vécue.

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L’énergie de l’arbre m’a bien permise de développer cette qualité et de la faire remonter en moi, de réaliser et de créer mon intention de guérir et de sauver.

Ai-je été guérisseuse, thérapeute, dans des incarnations antérieures, et cet état énergétique se manifesterait à présent, à nouveau, car les conditions de réalisation et de  reconnexion se sont réalisées ?

Il n’y a rien de magique dans tout cela, tout le monde est capable de le réaliser, car la qualité est inhérente à chacun : mais l’intention est très importante par la pensée de l’Amour (très haute vibration) : celle-ci réalisant tout ce que l’on veut !

               Tous les arbres, les plantes, quel que soit le lieu ( forêt, jardin public) ont des qualités à nous offrir mais nous passons près d’eux sans les regarder !

Il suffit de se mettre sous l’arbre, à l’aplomb de ses branches, pour être dans son « aura énergétique » et ressentir ses « qualités ».

Il faut aussi penser que, contrairement à l’humain, l’arbre n’a pas d’état émotionnel, pas d’égo, et offre sans compter ce qu’il a. Notre corps énergétique et le sien sont en résonance et les échanges ont lieu. Il suffit de lui parler dans un état de sérénité et tout se joue…

Elyane »

Je ne vais pas faire de commentaires sur l’interprétation de cette anecdote. Tout est affaire de ressenti et d’intime conviction.

Ce que je peux dire, par contre, c’est que l’on peut effectivement communiquer avec des arbres ou plutôt, pour être plus précis, avec l’Esprit de la Nature qui l’habite et qui s’appelle le Faune. Chaque arbre a des attributs, des qualités et une « personnalité » particuliers. C’est un être vivant que l’on doit aborder avec respect et attention. Le corps éthérique et le corps énergétique des arbres sont très perceptibles pour peu que l’on y accorde attention. On peut devenir ami avec un arbre et rentrer dans son intimité. Chaque arbre a des capacités thérapeutiques que l’on peut utiliser avec profit : d’ailleurs celles-ci ont été employées, depuis la nuit des temps, pour des décoctions, tisanes, infusions, gemmothérapie, anti-inflammatoires, huiles essentielles, vinaigre (sureau), et bien d’autres préparations préventives ou curatives…

Le flux énergétique d’un arbre

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais les arbres sont enveloppés, tout autour de leur tronc et de leurs branches, d’une énergie qui vibre à la manière de ce que l’on peut observer en été, en pleine chaleur, au-dessus d’une route (création d’un gradient de température important) : une espèce de vague « brume », plus dense que l’air, et qui bouge en permanence, sur place, comme un mirage chaud. Ce flux énergétique n’est pas vraiment visible (en tout cas, pour moi, pas tout le temps, çà dépend de la météo, du jour et de l’heure) : il se devine par la sensation, à proximité du tronc, d’une couche plus dense et plus vivante, que l’on peut  toucher. C’est, sans doute, ce que l’on identifie habituellement comme étant le corps éthérique.

Si on regarde attentivement ce flux énergétique, on s’aperçoit qu’il vibre absolument tout autour de chaque partie de l’arbre, du tronc aux branches principales et de celles-ci aux branches secondaires et jusqu’aux feuilles elles-mêmes ; on ressent également qu’il est présent autour des racines et des radicelles. Lorsqu’il passe du tronc à une branche, il se forme une sorte de tourbillon, et il en est ainsi chaque fois que la configuration de l’arbre l’amène à changer de direction. L’épaisseur de ce flux est fonction de la taille et de la santé de l’arbre.

Ce qui est remarquable, c’est que ce flux est ascendant, pour les arbres lunaires (comme le hêtre), et descendant, pour les arbres solaires (comme le chêne pédonculé). Cependant, lors d’une période de pleine lune, ce flux s’inverse, ce qui montre bien que les arbres ont une très grande sensibilité aux influences cosmiques.

Ce flux énergétique varie tout au long de l’arbre : il y a des zones où il est plus puissant. Si vous montez dans un arbre, vous percevrez ces différences flagrantes.

Comment sentir ce flux énergétique ?

Là-encore, il y a plusieurs façons d’y parvenir.

La plus simple consiste à s’approcher doucement du tronc d’un arbre, les mains devant soi, paumes ouvertes, puis, lorsque l’on est proche, d’avancer et reculer alternativement une main jusqu’à percevoir la couche énergétique (sensation de plus de densité et de mouvement) ; ceci étant fait, remonter et descendre lentement, au contact de la couche, pour discerner le sens du flux énergétique et la vie animée qui entoure l’arbre. Cette approche a l’énorme avantage de permettre de ressentir physiquement et intimement la vie énergétique de l’arbre. Mais, attention, l’énergie perçue n’est pas celle de la sève qui circule dans l’arbre, même si on peut avoir cette sensation...

Un autre moyen est de se placer à proximité de l’arbre (pas plus de 2 à 3 mètres) et de le regarder avec le « regard lointain », c’est-à-dire en plaçant son attention sur l’horizon. Au bout de quelques instants, on perçoit une sorte de frémissement ascendant ou descendant autour de l’arbre. On ajuste alors son regard pour améliorer la vision.

Vous pouvez aussi, si vous êtes radiesthésiste, employer un pendule. Par convention mentale, vous conviendrez que le pendule tournera dans le sens dextrogyre lorsque  votre main gauche placée en antenne arrivera au contact du flux énergétique. Pour connaître le sens du flux, vous poserez la question suivante : «   le flux énergétique est-il ascendant ? «.   Et, selon la réponse obtenue, vous saurez ce qu’il en est.

Vous pouvez également utiliser des baguettes parallèles (rad-masters) ou une baguette de sourcier et procéder comme indiqué ci-avant pour le pendule.

Le rayonnement des arbres

Comme tout être vivant, l’arbre est une créature faite d’énergie qui, au-delà de sa partie physique visible, rayonne cette énergie tout autour de lui ; ce champ d’énergie véhicule des vibrations qui renseignent sur le « caractère » et la sensibilité de l’arbre ; notamment, lorsque l’on est dans sa zone de rayonnement, on peut ressentir son « humeur », son côté amical ou inhospitalier, sa douceur ou son manque d’aménité, etc. C’est le même type de perception que celui que nous avons quand nous rentrons dans le champ d’influence d’un humain et qui nous permet de capter, avant même de le voir, son énergie et de sentir si nous allons être en présence d’une personne avec laquelle nous nous sentons bien ou, au contraire, de quelqu’un qui nous donne le sentiment de nous repousser.

Ce rayonnement témoigne aussi de l’état de santé d’un arbre : plus ce rayonnement est intense et réparti  régulièrement autour du tronc, plus la vitalité de l’arbre est bonne. Il en va d’ailleurs de même pour les êtres humains et les animaux.

Il est assez facile de percevoir la limite de ce rayonnement, en particulier au moyen de la perception avec les mains ouvertes (les frotter et les secouer avant de commencer, pour accroître sa sensibilité) : on ressent brusquement, au contact de la limite du rayonnement, plus de densité, avec une variation de la température ambiante ; mais on peut aussi, selon sa propre sensibilité, percevoir cette limite, par exemple, avec des picotements dans les mains, ou encore, avec des frissons de l’ensemble du corps. Il arrive aussi, selon les conditions météorologiques, que l’on distingue comme un halo vibrant et coloré autour de l’arbre. Un autre moyen, simple et efficace, consiste à prendre des baguettes parallèles (rad-masters) ou une baguette de sourcier, voire même un pendule, pour localiser, de façon précise, cette limite du corps énergétique de l’arbre.

Il faut bien comprendre que, dans une forêt, par exemple, la promiscuité fait que les énergies des arbres s’interpénètrent  (comme les humains dans une salle), ce qui, d’ailleurs, renforce leurs énergies respectives. C’est pourquoi, quand on manque d’expérience dans l’approche des arbres, il vaut mieux prendre des arbres isolés pour déterminer leur rayonnement. En général, un arbre solitaire, d’un âge moyen, et en bonne santé, a un rayonnement qui excède sa hauteur ; en forêt, compte-tenu des impératifs de recherche d’espace et de lumière des végétaux, le même type d’arbre a un rayonnement, non plus en rapport avec sa hauteur, mais fonction de la projection, au sol, de sa couronne, qui doit être au-delà. Cette mesure constitue une appréciation de l’état de santé et de forme d’un arbre.

 Cependant, il convient de prendre en considération le fait que le rayonnement est fluctuant ; il dépend, en effet, de la saison (plus faible en hiver qu’au printemps, par exemple), de la période de la journée (notamment entre le jour et la nuit), de la météorologie (par exemple, plus faible en période de sécheresse qu’en période de précipitations), de la floraison et de la fructification, des cycles lunaires,...

Le rayonnement d’un arbre est constitué, en général, de 4 couches distinctes, plus ou moins perceptibles selon l’essence de l’arbre.

Personnellement, dans ma relation avec les arbres, la première chose que je fais est de saluer l’arbre que je vais rencontrer et de lui demander s’il veut bien m’accueillir. Ensuite, ma prise de contact se fait par l’intermédiaire de son rayonnement ; l’étude de celui-ci me renseigne sur son « état d’âme », sa condition physique et sa vitalité ; si je détecte un problème, je propose à l’arbre de l’aider. C’est une approche douce et intime qui permet d’établir une relation dans le respect et l’attention.